Après le succès au Casino de Paris, « Flashdance » reprend actuellement à Bobino du 31 mars au 30 avril 2023. Cette comédie musicale tonique, servie par une belle troupe, est l’occasion de revoir sur scène le danseur souriant et talentueux qu’est Rémy Marchant.

Ce Picard commence à Lille une formation de sports-études à 14 ans. Deux ans plus tard, il arrive au CNSM de Paris où il débute sa formation en danse contemporaine, en horaires aménagés afin de poursuivre sa scolarité. Il décroche son premier contrat de danseur à Disneyland Paris avant de travailler pour le chorégraphe contemporain Faizal Zeghoudi avec qui il donne « Le Sacre du printemps » et « La Belle Hélène » à l’Opéra de Bordeaux. Dans le même temps, il intervient sur beaucoup d’événementiels festifs, auxquels il n’a jamais renoncé, toujours très attiré par le mystère et l’ambiance entourant milieu de la nuit.
Il participe à « Panorama » en 2012, qui retrace la vie de la compagnie Philippe Decouflé, une belle expérience s’étalant sur deux ans avec notamment une tournée internationale. En 2015, il danse dans « La Légende du Roi Arthur » de Dove Attia, chorégraphiée par Giuliano Peparini qui travaillera aussi avec les danseurs des « Amants de la Bastille ». Rémy part ensuite un an avec Giuliano Peparini en Italie pour l’émission télé de Maria De Filippi, « Amici » où il fait partie des danseurs professionnels de l’équipe, participant aux shows et apportant leur aide aux danseurs candidats. L’expérience italienne se passe bien, mais elle est compliquée par le fait que Rémy a été victime d’un accident du genou lors d’une répétition du « Roi Arthur ». Il met à profit son retour à Paris pour devenir assistant metteur en scène à Disney, une période très formatrice qui lui permet de participer à l’organisation des spectacles phares du parc, dont le nouveau « Jungle Book Jive » créé en 2019, et ce, tout en soulageant un genou encore un peu fragile. Rémy profite de la période Covid pour passer en 2021 un diplôme de coach sportif. Avec la maturité, Rémy Marchant dit ne plus redouter les périodes un peu calmes qui alternent avec ses contrats. Elles sont devenues pour lui des moments propices à l’observation de l’actualité artistique mais aussi lui permettent de se ressourcer, lui qui pour rien au monde n’abandonnerait le havre de paix qu’il s’est construit avec l’amour de sa vie, dans le sud de la France, à Montpellier.
Texte et photos © Philippe Escalier
Bobino :

