À vingt-deux ans, ce jeune étudiant termine au Mans, où il est né, une licence de sport. Dans le même temps, il prépare le concours de pompier professionnel (il est sapeur-pompier volontaire depuis l’âge de dix-neuf ans) et continue à faire ses premiers pas dans le domaine de la photo.
Si le sport tient une grande place dans sa vie (il fait beaucoup de natation, du judo, d’escalade, sans oublier le rugby), il a laissé s’exprimer son goût de servir concrétisé par un engagement chez les pompiers et un brevet de sauveteur. Mathieu est aussi habité par l’envie de devenir mannequin. « Il y a cinq ou six ans, je n’étais pas forcément très heureux. Maintenant j’ai envie de profiter de la vie, de faire des photos et de montrer de quoi je suis capable, sans tomber dans le narcissisme ou devenir prétentieux », dit-il avec ce sourire qui ne le quitte jamais. Plus largement, il entend s’intéresser à la télévision ou au cinéma. Ses premiers contacts lui ont permis de passer divers castings, dont l’un est en cours, pour un téléfilm. « Pour l’heure, je n’ai pas envie de me spécialiser, tout au contraire, je souhaite aller dans plusieurs directions, en travaillant toutes les opportunités », précise-t-il.
Lui qui aime foncer, et pas seulement sur les pistes de ski, a organisé les mois qui viennent avec beaucoup de soin. Outre la préparation de son concours pour intégrer le corps des officiers sapeurs-pompiers, Mathieu va se consacrer dans les prochaines semaines à s’inscrire dans deux ou trois agences parisiennes de mannequins. Si sa taille (1,80 mètre) ne lui permettra pas de participer à certains défilés, il dispose de tous les atouts pour s’imposer dans le domaine de la publicité et son charisme devrait aussi impressionner la caméra. Ses nouvelles activités devraient entraîner un prochain déménagement : pour lui, Paris brille de mille feux et s’installer dans la capitale, lieu idéal pour le travail comme pour les loisirs, fait partie de ses objectifs à court terme.
Pour l’avoir découvert durant les trois jours passés en Savoie, dans la station des Arcs, le choix de Mathieu pour le numéro de février s’est révélé judicieux. Pas uniquement parce qu’il a été superbement mis en valeur par le talent de photographe de Fred Goudon, mais aussi du fait de sa personnalité dynamique, enthousiaste, généreuse et spontanée, faisant de cette collaboration un moment vraiment à part. Il est probable que vous aurez autant de plaisir à le découvrir que nous en avons eu, Fred Goudon et moi-même, à travailler avec lui.
Philippe Escalier
Article paru dans Sensitif, février 2007