La première chose qui frappe lorsqu’on le voit arriver et s’installer à la table du café, une fois passé le choc d’une coiffure totalement explosée (!), c’est l’énergie qui se dégage du personnage. Et visiblement, ce jeune homme n’aime pas rester sans rien faire.
Jouer, c’est sa vie. L’envie de se déguiser, de faire rire ou pleurer a toujours été présente. La preuve en est qu’à vingt-deux ans, Yoann Moess a multiplié les expériences. Ce curieux, passionné et enthousiaste, a incarné Napoléon pour un cinéaste japonais amoureux de reconstitutions historiques, Musset dans une pièce contemporaine, un prince romantique, héros d’une épopée pour ados. Son visage fin et ses yeux bleu-vert lui ont valu d’être choisi comme mannequin par la marque Mont-Blanc (les stylos, pas les crèmes !). à côté de ces expériences variées, il participe à la saga de l’été en jouant un fou dans Le Maître du zodiaque (un de ces rôles qui poussent à se dépasser et qu’il affectionne) et garde, c’est bien naturel, un souvenir ému du tournage de Grabuge aux côtés de Michel Serrault et de Charles Berling.
Toujours ravi d’avoir deux fers au feu, il a fait rire dans Le four aboie, comédie déjantée de Sébastien Charron donnée durant l’été au Point Virgule, tout en se préparant à reprendre Un cœur sauvage de Christophe Botti. Dans la foulée, il va incarner le rôle titre d’Un incompris de Montherlant que Lionel Fernandez, une valeur sure, met en scène.
Tout sourire, la bonne humeur en bandoulière, on a du mal à le croire lorsqu’il affirme que le drame c’est aussi son domaine. « Je peux pleurer autant que je veux », dit-il avant d’ajouter : « Je suis à l’aise dans la tragédie. D’ailleurs, ce qui m’a poussé à faire ce métier, c’est l’envie de toucher les gens au fond de leur âme ! »
On pourra juger de la véracité de ces affirmations au théâtre de l’Essaïon où il se produit pendant encore quelques jours dans Un cœur sauvage avec Violaine Brebion et Sébastien Siloret. Les retardataires disposeront d’une séance de rattrapage au Vingtième Théâtre le 26 septembre, en attendant d’autres représentations en novembre. La pièce, qui retrace les peurs ressenties par certains jeunes devenus conscients de leur homosexualité, a été écrite dans un but pédagogique, pour un public post-adolescent dont le théâtre, dans son ensemble, se désintéresse assez largement. Belle occasion, quelque soit son âge, de découvrir Yoann Moess !
Théâtre de l’Essaïon : 6, rue Pierre au Lard 75004 Paris – M° Rambuteau – jusqu’au 16 septembre du mercredi au samedi à 20 h – 01 42 78 46 42
Vingtième Théâtre : 7, rue des Plâtrières 75020 Paris – M° Ménilmontant – le mardi 26 septembre à 20 h – 01 43 66 01 13
Photo Yoann Moess signée Bruno Perroud : www.brunoperroud.com
Voir aussi : www.yoannmoess.com
Photo Un cœur sauvage : Yoann Moess et Sébastien Siloret photographiés par Darius Salini
Salut sympa cet espace,!!!
Bref je t\’invites à venir me dire ce que tu penses de mon blog et pourquoi pas me rajouter à tes favoris si ça te fait sourire!!LOL
Bonne lecture!!