L’institution fêtera ses cent cinquante ans l’an prochain. Cette vieille dame, habituée à se faire courtiser par les chefs les plus prestigieux, a retrouvé une seconde jeunesse avec Marek Janowski, son nouveau directeur artistique et musical depuis 2000. Visite guidée à travers l’histoire de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo que préside la Princesse de Hanovre.
Pas plus grand qu’un ensemble de musique de chambre au moment de sa création en 1856, l’Orchestre s’élargit rapidement pour devenir une formation symphonique spécialiste des répertoires français, germaniques et russes. Quand en 1879, Charles Garnier ajoute à l’Opéra de Monte-Carlo, inauguré en 1963, une nouvelle salle qui porte son nom – où Caruso et Chaliapine vont se produire –, l’orchestre peut ajouter le lyrique à ses attributions. En 1911, les Ballets de Serge Diaghilev s’installent dans la Principauté et génèrent une période de création particulièrement riche.
Phare du rayonnement artistique de Monaco qui consacre 7% de son budget à la culture, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a été dirigé par une série de grands chefs parmi lesquels Arturo Toscanini, Bruno Walter, Léonard Bernstein ou Lorin Maazel. Les représentations données pour le public monégasque dans les 2000 places du Grimaldi Forum ou dans l’auditorium Rainier III, les tournées organisées à l’étranger ainsi que sa participation à de nombreux festivals (dont naturellement le Printemps des Arts de Monte-Carlo), lui permettent d’asseoir une réputation internationale dopée par l’arrivée de Marek Janowski en septembre 2000.
Né à Varsovie en 1939, ce chef, discret et exigeant, actuel patron de trois orchestres, a passé seize ans à la tête du Philharmonique de Radio France qu’il a littéralement métamorphosé. C’est dire si son arrivée sur le Rocher était porteuse d’espoirs. De fait, des évolutions majeures se sont rapidement dessinées. Marek Janowski a lancé des recrutements en vue de rajeunir l’orchestre – la moyenne d’âge oscille actuellement entre 30 et 35 ans – et de porter l’effectif à une centaine de musiciens. Il a également défini un meilleur équilibre entre les répertoires classiques et contemporains, tout en multipliant les initiatives propres à orienter le jeune public vers les concerts.
À côté de la trentaine de rendez-vous fixés chaque année avec les mélomanes de la Principauté, dont certains pourront se dérouler, à partir du 4 décembre 2005, dans la salle de l’Opéra Garnier nouvellement restaurée, Marek Janowski, pour sa sixième saison à la tête de l’orchestre, entamera une tournée en Allemagne et en Autriche et poursuivra la collaboration mise en place avec le Chœur de la Radio de Berlin voici cinq ans.
Après avoir vécu de multiples évolutions, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la baguette d’un chef prestigieux, est à même de prouver, comme le disait Marcel Pagnol, « qu’à l’ombre de l’olivier et sur le bord de la mer latine, les arts peuvent encore vivre. »
Philippe Escalier
Renseignements et location : +00 377 98 06 28 28 ou sur internet : www.opmc.mc
Ce doit être probablement magnifique mais l\’inculte que je suis,
baignant dans cette société d\’images édulcorées (et imposées), est bien
trop loin de cette élite musicale… et se sent bien seul là…
ET @@@@@ !!!
encore posté avec ce vieux compte msn-chose qui s\’active
automatiquement : mon nouveau blog =
http://sebastienbarris.blogspot.com – merci et adieu msn, SEB
Hola Philippe,
Merci pr ton commentaire sur mon blog il y a qqes jrs.
Tu as dû passer par hasard sans reconnaître mon blog, ms j\’ai reconnu l\’adresse du tiens: tu avais posté le premier, en octobre qd mon blog était encore plus ou moins vide… Donc merci²!
(je suis d\’ailleurs flatté si tu ne l\’as pas reconnu la 2e fois 😉
Chapeau pr tes photos, articles et le site web sensitif… Je ne suis pas à Paris pr profiter d spectacles actuels, et je préfére les sources qui ne revendiquent aucune orientation sexuelle, ms j\’aime bien l\’esthétique et je trouve la vidéo en page d\’accueil très classe..
A propos, Saltimbanco est à Santiago en ce moment – si je ne les avais pas déjà vus à Paris j\’en profiterais!
bonne continuation à toi
et chao, comme on écrit en amérique latine!
"La musique est l\’âme de la géométrie."
Paul Claudel,1868-1955
Lorin Maazel, un chef que j\’aime voir diriger…Il a l\’air très sympa, en +… Je pense que cela doit être quelqu\’un de très gentil dans la vie, il a vraiment le profil de l\’artiste…
Un instant…
Ne devrions-nous pas nous laisser porter par cette énergie, cette dynamique qui, trop souvent restent enfouies au fond de nous-même ?
Laissons-nous diriger par la baguette magique de Lorin pendant que d\’autres se font mener par le bout du nez…!!!