L’Europe : Alors, c’est oui ou c’est non ?

Par souci d’objectivité, après avoir bataillé ferme pour le oui, j’inclus ici un texte de Paul Thibaud, lu vendredi 13 mai dans Le Monde. Pour la première fois, j’ai découvert un texte, partisan du "non" qui peut ébranler certaines certitudes. Je trouve important d’en prendre connaissance.

Pour clore, vous trouverez un commentaire écrit par Kévin, étudiant en Sciences à la faculté de Nice (là où a été signé l’autre Traité !)

 

Qui sont et où sont les bons européens par Paul Thibaud

 

Célébrée dans le préambule et ensuite longuement décrite, l’Europe unie n’est, avec le traité constitutionnel, pas plus qu’avant, identifiée et stabilisée. Elle tourne le dos à une histoire qui ne fut, paraît-il, qu’"expériences douloureuses" et reste indéfiniment extensible, quant à sa géographie et à ses compétences.

 

Cette prolifération du flou est une manière d’être de l’Union européenne (UE), à quoi la Convention ­ – en fait son présidium ­ – n’a pas voulu mettre fin. Dans tous les domaines (de la pléthorique Charte des droits à la longue partie consacrée aux politiques de l’Union), la Convention a fait un travail de rassemblement, voire de compilation : un travail de secrétariat, non de réflexion, d’éclaircissement et de choix. Dans la troisième partie, on a repris en bloc les traités précédents, comme si l’on craignait de ne rien laisser perdre. Le message n’est pas une idée claire de l’Union, mais plutôt une affirmation de principe : ce qui est fait a été bien fait, continuons !

 

Mais justement, ce rassemblement baroque des "acquis", ce canon, cette Bible, ne peut manquer de réveiller l’inquiétude refoulée : est-ce que vraiment tout cela a été bien fait ? On ne peut répondre ici complètement à cette question. On ne peut que la détailler, montrer qu’elle n’est pas illégitime, qu’il y a donc lieu de faire ce dont la Convention s’est gardée : un bilan des manières d’être de l’Union, et pour cela de rompre le fonctionnement pour réfléchir, ce que permettrait un vote non.

 

– ­ La politique centrée (dans les conseils ministériels comme au Parlement) sur la recherche du consensus, sur le non-éclaircissement des enjeux, n’a-t-elle pas, en bien des domaines, des effets pervers ? La "souveraineté partagée" n’est-elle pas une jolie formule pour dire qu’on prend des décisions dont personne ne se sent responsable ? Quand on répond à une critique (en fait à toute critique possible) de la"Constitution" que "c’est un compromis" , ne montre-t-on pas le vice du système : ce qui n’est le fait de personne apparaît au-dessus de la critique et passe pour inéluctable ? Que devient alors la démocratie ?

 

– ­ L’Europe réglemente infiniment plus qu’elle n’agit. En général, elle empêche certaines actions des Etats (subventionner, ou fausser la concurrence…). Parfois, elle leur dit : vous devez agir en sorte que les déficits ne débordent pas, que les droits de telle catégorie soient respectés… Cet encadrement, ces contraintes multipliées n’ont-ils pas contribué à la crise du civisme, répandant l’idée que l’Etat n’est qu’un moyen, un instrument, développant les comportements consuméristes ?

 

– ­ Le déséquilibre entre la réglementation et l’action se manifeste en particulier par le contraste entre l’unification des règles de concurrence et la diversité persistante des politiques sociales. Le texte constitutionnel, qui fait décider les premières à la majorité alors qu’il faut l’unanimité des Etats pour harmoniser les secondes, perpétue cette dissymétrie. Celle-ci est-elle viable, surtout dans l’Union élargie ?

 

– ­ La situation peu brillante de l’économie dans l’Union européenne, particulièrement dans la zone euro, paraît résulter de la conjonction de trois"fuites en avant" . La première a imposé quasi fanatiquement aux sociétés d’être transparentes à la concurrence interne à l’Union. La deuxième a suscité un élargissement non maîtrisé. La troisième a sacrifié le tarif extérieur commun au dogme du libre- échange mondial. Pourquoi l’idéologie de l’ouverture, de l’abolition des spécificités et des barrières a-t-elle trois fois triomphé ? Quel vice de structure a conduit à décider au nom de l’Europe de détruire le tissu des sociétés européennes ?

 

– ­ Les concepteurs de l’UE pensaient que de l’Europe économique naîtrait nécessairement une Europe politique fédérale, organisant le peuple nouveau. Beaucoup (Jean-Louis Bourlanges, Jean-Claude Casanova, Michel Rocard) ne le pensent plus. Si ce postulat de base s’est révélé faux, ne faut-il pas en tirer de graves conséquences ? La "grande société" organisée hors de la prise des pouvoirs nationaux était envisagée comme un stade intermédiaire avant la nation européenne. Qu’en faire maintenant ? Et si l’on veut encore faire une Europe politique, ne faut-il pas la faire, la fonder autrement ? Le"continuisme", dont les "conventionnels" ont écrit le manifeste, est-il encore soutenable ?

 

­ – La nation (mixte de particularité et d’universalité) est une des principales inventions de l’histoire européenne. Pourtant, les"législateurs" de notre Union ne l’associent, dans leur préambule, qu’à un passé-repoussoir, après quoi (insultante prétérition !) ils l’ignorent. Ce déni n’est-il pas une des causes de l’absence d’élan historique qui afflige notre continent, rendant vaine son obsession de s’organiser ?

 

Ces questions paraîtront à certains une complication inutile, et surtout le symptôme d’un refus du mouvement, de "l’avancée" à quoi on nous invite. Mais pourquoi, en Europe, la rhétorique devrait-elle remplacer la réflexion, pourquoi croit-on faire de grandes choses en laissant aller, avec des idées courtes, ou pas d’idées du tout ? En fait, le refus de nos politiques de penser ce qu’ils font va de pair avec leur refus d’en rendre compte. Il faut donc les obliger à réfléchir, et pour cela les interrompre, les contraindre à s’arrêter pour voir, évaluer, juger, décider, enfin !

Le non ne ferait d’ailleurs pas s’écrouler une construction harmonieuse. Le texte même du traité en montre les déséquilibres, qui subsisteront si on ne change pas les assises de l’édifice. La question n’est pas compromettre ou non le succès de l’Europe, mais reconnaître ou non sa crise, pour entreprendre de la surmonter.

 

Deux objections d’apparence naïve se présentent ici.

 

Premièrement, la coalition du non "est monstrueusement hétérogène" . Certes. Mais il ne s’agit pas de choisir un gouvernement, il s’agit de refuser une avancée à l’aveugle. Que pour le dire ne se présentent guère que des politiciens marginaux, décalés, archaïques n’infirme pas la critique, mais montre que le consensualisme européen a souvent éteint, chez les autres, ceux qui participent de la socialité particulière à l’appareil européen, l’esprit de responsabilité. On le voit à la manière dont ils projettent leurs intentions (Europe sociale !) sur l’Union au lieu de l’apprécier selon ce qu’elle est. Il y a longtemps qu’elle leur a échappé, mais ils ne veulent pas l’admettre.

 

Deuxièmement : "Que proposez-vous d’autre ?" Il ne serait pas impossible de commencer de répondre à cette question (ne serait-ce qu’en posant qu’entre ceux qui acceptent et ceux qui refusent l’harmonisation sociale et fiscale doit régner une certaine séparation). Mais ce serait inutile : ceux qui mettent en avant cette question ont en fait renoncé à se la poser à eux-mêmes, ressassant qu’il n’y a qu’une voie. Justement, il faut voter non pour que ceux-là se posent vraiment la question qui, actuellement, sert à protéger une torpeur dont le non pourrait les sortir.

Un des paradoxes du débat actuel est en effet qu’il y a sans doute plus d’intérêt pour l’Europe, plus d’exigence et d’inquiétude pour elle chez les partisans du non que chez bien des partisans du oui, en particulier le oui frileux et craintif qu’à l’Elysée on attend comme Grouchy.

 

Ceux-là prennent l’Europe en bloc, la traitent comme une divinité, une idole (dans un autre langage, une idéologie) dont ils attendent des merveilles et dont ils craignent la colère si on l’offense. C’est plutôt du côté du non qu’on sait qu’on est en Europe, dans l’Europe, que notre destin s’y joue, qu’on essaie de la prendre en main. Où sont les bons européens ? Du côté de l’Europe comme culte ou de l’Europe comme vie politique ?

 

Paul Thibaud est philosophe, ancien directeur de la revue Esprit.

 

Il faut surtout écouter les partisans du NON.

Pourquoi votent-ils non ? Parce que l’Europe comme est elle actuellement ne leur plait pas. Ok, je respecte, il ya plein d’arguments qui sont valables, et moi, partisan du OUI franc dés le premier jour, je n’aime pas non plus l’Europe d’aujourd’hui. Maintenant il faut comprendre que voter NON, cela veut dire voter : «Je veux que l’Europe reste comme elle est !».Donc la plupart des partisans du NON se contredisent eux même : ils veulent que ça change et votent pour que ça ne change pas !

Que va-t-il se passer si la France vote non ? Rien ne changera, l’Europe restera telle qu’elle est avec le Traité de Nice ! Alors que voter OUI, c’est, par définition, voter pour un changement, changement qui nous permettra, notamment, d’avoir plus de pouvoir au sein de l’Europe.

Déclaration faite au Monde le 9 avril 2005 par Josep Borrell, Président du Parlement Européen :

"Les partisans du non pensent que du blocage peut sortir un meilleur traité. J’ai fait des calculs. Les pays, dont la France, qui se sont élevés contre la directive Bolkestein au Conseil européen totalisent 37 % des droits de vote avec le traité de Nice. Ils en auront 47 % avec le traité constitutionnel. La France, qui a 9 % des voix selon le traité de Nice, en aura 13 % dans le traité constitutionnel. Les six Etats fondateurs auront 49 % du pouvoir de décision avec la Constitution contre 36 % aujourd’hui."

Dire NON car je ne veux pas d’un texte libéral n’est pas très pertinent, c’est le moins qu’on puisse dire, puisque l’Europe est libérale depuis le début, elle a été créée pour le marché ! Mais pour une fois, depuis plus de 40 ans, il est employé précisément dans un texte européen les termes SOCIAL et EMPLOI. Ceux qui disent non, refusent des avancées sociales, ils préfèrent garder l’Europe très libérale que nous avons actuellement !

Tiré du site : http://constitution-europeenne.info/

1. Prise en compte croissante des préoccupations sociales

L’apport de la Constitution européenne, en comparaison des traités qui l’ont précédée, réside dans l’affirmation d’un modèle social européen. La Constitution renforce la dimension sociale de l’Europe en introduisant des nouveautés dans les valeurs et les objectifs, les droits, le contenu des politiques et les modalités de décision.

2. Dimension sociale des valeurs, des objectifs et des politiques de l’Union européenne

La Constitution affirme que l’Union est fondée sur un certain nombre de valeurs et notamment sur l’égalité. Elle précise que ces valeurs sont communes aux États membres dont les sociétés sont toutes caractérisées en particulier par la non-discrimination, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. Le respect de ces valeurs constitue une condition de l’adhésion et de l’appartenance à l’Union. L’intégration de la Charte des droits fondamentaux dans la Constitution revêt aussi une forte dimension sociale, puisqu’elle comprend la « liberté professionnelle et le droit de travailler » ainsi que « le droit à l’information et à la consultation des travailleurs au sein de l’entreprise », « le droit de négociation et d’actions collectives » ; « la protection en cas de licenciement injustifié ». La valeur constitutionnelle de ces droits fondamentaux leur garantit une force juridique contraignante, puisque ces droits sociaux devront être garantis par les juges nationaux et communautaires. La Constitution européenne assigne, pour la première fois, de nouveaux objectifs sociaux à l’Union européenne : le plein emploi et le progrès social, la lutte contre l’exclusion sociale et les discriminations, la promotion de la justice, la solidarité entre les générations, la protection des droits des enfants, la solidarité et le respect mutuel entre les peuples, l’élimination de la pauvreté.

Quant à ceux qui veulent le NON parce qu’ils trouvent le texte pas assez bien (ils voudraient qu’on le modifie un peu en fait), peuvent-ils comprendre qu’il faudra attendre peut-être 5 ans, 10 ans, ou peut-être jamais, que les 25 bientôt 27 pays se mettent d’accord sur un nouveau texte ? Peuvent-ils comprendre aussi que ce texte n’est qu’une base, un cadre pouvant être modifié et que beaucoup de choses vont pouvoir se construire à partir de lui ?

Khomouille@msn.com  

A propos Sensitif

Journaliste, photographe, éditeur du magazine Sensitif : www.sensitif.fr
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22 commentaires pour L’Europe : Alors, c’est oui ou c’est non ?

  1. AgaBouBoum dit :

    c\’est pathetique comme commentaire… je suis desolé de te dire ça, mais vous, les partisans du oui, vous avez le chic pour prendre les partisans du Non pour des cons… mais enfin… à part utiliser des contre verité en se mettant à la place des autres, qu\’est-ce que vous trouverez comme argument pour vous defendre pour votre Oui…Essaye d\’analyser la position des partisans du non de maniere plus objective, et tu verra que c\’est loin d\’etre des cons qui se contredisent!

  2. Philippe dit :

    Cela fait maintenant au moins 3 semaines que les arguments de toutes sortes sont échangés, que les articles les plus divers ont été écrits, que l\’on a expliqué les apports du texte, sur les plans institutionnel, libertés publiques, avancées économiques, politique étrangére….et chaque fois on entend : mais qu\’est ce que vous proposez ? Ce qui, chez les partisans du non ne manque pas de piquant : on dit non sans trop savoir à quoi !!! La réponse est non, quelle est la question ? Mais passons ! La couleur des rideaux ne plait pas, détruisons la maison ! Et surtout demandons des meilleurs salaires, pas de chômage, plus aucune délocalisation….et du soleil tous les jours, sans quoi, on vote non ! Dans le même ordre d\’idées, il est vrai que Lepen, de Villiers, Buffet et consorts nous ont toujours habitués à avoir un discours intelligent, subtil, balancé et surtout….FAVORABLE à la modernité de notre pays….!! Inconcevable que cette fois-çi, ils soient dans l\’erreur….! Enfin, aujourd\’hui encore, à titre d\’exemple, dans le presse, un article sur la Pologne expliquant que ce pays ne serait pas mécontent du tout que nous votions non, tant la France et l\’Allemagne ont obtenu des avancées qui semblent excessives à ce pays et derriére lui, à tous les petits pays nouvellement arrivés….notamment sur le plan du fonctionnement institutionnel de l\’Europe…. Alors ce sempiternel "Vous proposez quoi?" me rappelle un fameux sketch : "Vous pouvez répéter la question" ? Hélas, ici, ce n\’est plus très drôle !

  3. Thierry dit :

    Cher Philippe,Je découvre ton blog grâce à l’élogieux commentaire que tu as laissé, suite à ma supplique pour obtenir justement ce type de réaction. Merci par avance d’avoir répondu à ma requête, et merci également pour les compliments que tu as laissé après ton passage sur mon humble espace personnel.Pour en revenir à mes moutons, je me dois, à mon tour, de te féliciter pour ce que tu écris et défends sur cet outil de réhaussement de l’égo qu’est l’espace perso, d’autant plus lorsqu’une âme charitable que la tienne y laisse une trace aussi charmante…Mais pourrais-je me contenter de lancer des émerveillements enthousiastes sur ta création, sans évoquer une fois ce qui anime et déchaîne les passions depuis maintenant un bon moment : le vote pour le Traité établissant une Constitution pour l’Europe.Je ne pense qu’une chose, et elle est sans appel, sur les tristes tenants du « non ». Après plusieurs conférences et débats auxquels j’ai pu assister, m’informer, animer et participer, il m’est apparu que les tenants du "non" jouent invariablement, à mon sens, sur la peur des gens. Ils font preuve de misanthropie, avançant que les articles "sociaux" de la Constitution ne sont que des promesses qui ne verront jamais le jour! A quel titre ces articles seraient moins applicables que les autres? Il serait temps de sortir du vieil adage "homo homini lupus", et de croire que si des textes sont écrits, c’est bien pour que les Hommes s’en servent. De gauche ou de droite, je suppose qu’il existe encore des hommes capables d’humanité, de solidarité et de raison, capables également de s’appuyer sur un texte tel que celui de la Constitution pour faire respecter dans l’avenir les droits et les libertés individuels.Qui plus est, sachez lire un texte dans son intégralité, en ne vous basant plus que sur quelques articles que vous seuls trouvez litigieux. Votre rêve d’une société meilleure correspond à une époque révolue, où les hommes n’ayant accès qu’à si peu de choses, croyaient béatement aux idylles promises par des marchands de vent. On est aujourd’hui au vingtième siècle, rendez-vous de l’énormité de vos théories, de la fausseté de vos arguments, et de la petitesse de vos raisonnements. On ne vous prend pas pour des « cons », c’est hélas tout le contraire.Voilà, désolé Philippe d’utiliser ton blog pour répondre aux frileux de l’Europe. Bravo encore pour ton site qui lui demeure très capiteux. A bientôt.

  4. Marc dit :

    Je voterai Oui au referendum. Mais je dois dire que je ne trouve pas le texte que tu proposes très pertinent… pour une fois. D\’une part il stigmatise ceux qui voteront NON dans la position conservatrice primaire de "ceux qui ne veulent pas". Un peu comme des sauvages à qui l\’on doit apporter la lumière pour qu\’ils comprennent. Sans critiquer de manière trop frontale et précise le texte j\’insisterais sur le "moi, partisan du OUI franc dés le premier jour" face à "la plupart des partisans du NON se contredisent eux même ": c\’est le bien contre le mal. C\’est le moi face à eux. Ce serait tellement plus simple s\’il existait une solution parfaite: alors tout le monde s\’unirait pour l\’un des 2 camps. Mais que ce soit l\’un ou l\’autre des 2 qui l\’emporte, on n\’aura pas trouvé la panacée.D\’autre part, et surtout, il n\’argumente jamais sur le texte en lui-même. Il ne met jamais les mains dans le cambouis: dire qu\’il est question dans un texte de "social", est-ce que cela veut dire que les institutions qui en découleront auront les moyens d\’assurer ce "social"? Il n\’y a pas de discussion possible puisque lui "dès le début" avait trouvé la seule voie possible.Bref je trouve le texte simpliste, facile, intellectuellement fainéant. En lisant ce texte, "moi qui voterai OUI", je me sens plus du côté des autres que de celui de l\’auteur; plus du côté du NON, donc. Je voulais également soulever une de ses contradictions puisque l\’auteur aime les contradictions, il dit je cite: "peuvent-ils comprendre qu’il faudra attendre peut-être 5 ans, 10 ans, ou peut-être jamais, que les 25 bientôt 27 pays se mettent d\’accord sur un nouveau texte ? Peuvent-ils comprendre aussi que ce texte n\’est qu\’une base, un cadre pouvant être modifié et que beaucoup de choses vont pouvoir se construire à partir de lui ?"Et j\’ai envie de dire, si tout le monde doit se mettre d\’accord, modifier un texte qui ne nous plaît pas à nous Français, mais qui plaît sûrement à d\’autres pays sera tout aussi difficile que de réécrire un texte!Je m\’excuse si j\’ai été un peu long,Amicalement,Marc

  5. Philippe dit :

    Ok Marc, j\’ai entendu ta critique, même si le texte n\’est pas de moi. Il n\’a nullement l\’intention d\’être un plaidoyer exhaustif. Mais pour te répondre, je vais y ajouter quelques infos tangibles pour étayer ! Thierry, tu es le bienvenu quand tu veux ! J\’ai noté avec amusement, signe que le temps passe très vite, que tu avais écrit : "nous sommes au vingtième siècle"…mais non, je crois pouvoir, sans trop m\’avancer, te dire que….tu n\’y est pas (!), nous n\’y sommes plus ! Après, les mauvaises langues vont dire que les partisans du Oui retardent d\’un siècle 🙂 !

  6. Kev dit :

    Marc en tant qu\’auteur de ce commentaire je vais te répondre.A la base ce petit texte n\’est qu\’un commentaire sur les réponses de certaines personnes vis à vis d\’une info sur un autre blog. Jamais je n\’ai eut la prétention d\’écrire quoi que ce soit d\’exhaustif ni même de véritablement réfléchi, ne serait-ce plus que ma pensée profonde. J\’ai juste poster un commentaire dans un blog, suite à d\’autres commentaires.Phillipe m\’a demandé s\’il pouvais publier mon commentaire en remaniant poliment ma présentation et mon style (je le remercie d\’ailleur) et j\’ai accepté.Donc je t\’en prie, ne prend pas ce texte plus autre chose qu\’il n\’est, c\’est à dire un ras-le-bol des gens qui disent NON sans savoir ce que ça implique, souvent car ils ne veulent pas s\’informer.

  7. Kev dit :

    Ah oui juste pour répondre à la contradiction que tu pointes dans mon texte.S\’il est vrai qu\’il faudra les 25 pays pour faire un changement précis sur le texte, cela n\’impliquera plus la même chose que de resigner un nouveau texte.De beaucoup de manières ce texte propose des choses qui nous paraissent trop peu (car nous faisons parti d\’un pays aux avancées sociales et démocratiques conséquentes) mais ce sont des avancées radicales pour la plupart des autres pays. Essayer de leur proposer un texte encore plus fort serait à mon avis quelque peu illusoire, alors que demander une modification sur un point, après quelques années durant lesquelles leur pays aura évolué au sein de l\’europe, sera une chose nettement plus aisée il me semble.Voilà, sinon je ne suis ni juriste ni rien, juste un étudiant en science. J\’entend beaucoup de choses très diverse sur le sujet de la consitution, j\’ai la chance de connaitre des gens qui peuvent m\’expliquer les avancées ne serait-ce que du point de vue de l\’organisation elle même de l\’europe, de la direction européenne, mais moi même je serait bien embêter si je devais donner des exemples plus précis 😉

  8. Marc dit :

    Kevin,Il n\’y avait vraiment rien de personnel dans ce que j\’ai pu écrire. De plus je ne connaissais pas les circonstances dans lesquelles le texte a été écrit. J\’espère que personne n\’a pu se méprendre sur mes intentions! Moi aussi je ne suis "qu"\’étudiant et je ne me permets pas de juger ni tes connaissances sur le sujet ni tes capacités de réflexion. Voilà, bonne soirée à tous,Marc

  9. Unknown dit :

    je ne suis pas dupe pour l\’europe… je viens voir votre blog pour vos manfiques photos ! Faites nous révez avec votre talent pour le reste bientot il va y avoir un grande transformation/révélation ! c\’est la vie !

  10. Magali dit :

    Kévin et que penser de ceux qui disent OUI sans savoir ce que çà implique ? tous les arguements du oui sont réversiblestu as raison, nos "partenaires" sont moins avancés que nous sur le plan social, nivellons pas le bas !!! à la britannique !!!taux de chomage seulement de 4.5%, mais à quel prix… au prix de la mise en place d\’une société liberale dans toute sa splendeur. Le terme fracture sociale, prend la bas toute sa signification.

  11. Philippe dit :

    Je conviens tout à fait que les partisans du oui n\’ont pas toujours le monopole de la mesure. On simplifie dans la grandiloquence. Le texte n\’était pas très simple,cela peut se comprendre. D\’autre part, j\’ai écouté, l\’autre jour, Henri Emmanuelli, je ne suis pas d\’accord avec lui, mais je RESPECTE discours et attitude. Il y a 48h, Laurent Fabius a affirmé que si l\’on voulait que le chômage et les délocalisations continuent il fallait voter oui !Face à ce discours, indigne, mesquin, (qui joue sur des souffrances et des peurs) il n\’y a aucun commentaire particulier à faire, sinon à dire, avec force, qu\’au dela du débat, légitime, des différencess d\’opionions, normales, les propos de L. Fabuis sont UNE HONTE !

  12. Hervé dit :

    C\’est bien de voir un blog intéressant, utile, informatif et qui de plus est, synthétique sur les avis des différents camps. Ce qui reste très utile pour un sujet ou tous le monde reste perdu dans le vaste marais qu\’est, ce traité de la constitution Européenne. Mais ou aller chercher la véritable info, celle qui est claire, objective et surtout qui dit la pure vérité. Ah! N\’est-ce pas là, le travail de quelqu\’un ? Etrange sur plus de 60 millions de personnes !!Je retiendrais pour ma part, moi qui ne comprend rien à cette trop lourde paperasse de ce traité, que ce débat citoyen aura le mérite, (ou cas ou le non passe) d\’avoir remis en question certains points par des gens de tous bords.J\’ai entendu dire que le cas d\’une éventuelle modification du traité ne prendrait pas autant de temps que ce que tu nous indique, tout au plus 5 ans. Ce serait bien de le savoir exactement !Bien sur ce temps correspondrait à l’importance des modifications éventuelles à apporter, mais déjà, savoir quelle modification serait à apporter ? Pourquoi ? Par qui ? Pour ma part j\’aime le travail bien fait et j\’aime autant que sois démontré aux politiciens, que les citoyens ont un réel pouvoir, qu\’ils n\’ont pas peur d\’un piteux chantage:<< C\’est fini, si le non passe c\’est la fin de l\’Europe !!>>. L’histoire à déjà démontré que depuis la création de l’Europe, chaque fois qu’un accord était remis en question au niveau Européen, il permettait de repartir sur des bases plus solide. Espérant que les politiciens fassent un travail plus juste et se méfient du pouvoir citoyens. On peut toujours rêvé !! Bien que par la suite ils penseront à deux fois avant de refaire un référendum. Sauf, si le mouvement citoyens s\’éduque à ne plus être dupe et ce, loin de toute polémique orgueilleuse. Ne soyons pas politiciens. Voici donc ce que l\’on appel la démocratie directe. Dans le sens ou ce sont les citoyens d\’un pays qui peuvent choisir leurs avenirs en suivant les différentes argumentations de chacun des deux camps, du oui et du non et trancher selon leurs consciences.Le seul point que je regrette, est qu\’il n\’y est pas, une information juste. À savoir, pourquoi un argument de tel ou tel camp ne tiens pas. Ainsi, nous pourrions partir de ce nouveau départ pour arriver à une juste réflexion. Mais pour cela, il faut avoir à faire à des gens qui n\’ont pas peur de changer d\’avis. Et savez-vous pourquoi ces gens ont peur de changer d\’avis ? Car ils ont peur que l\’ont pensent qu\’ils ne maîtrisaient pas le sujet au moment ou ils en discutaient.Mais qui peut dire que sur un sujet donné, il ne changera jamais d\’avis. C\’est contraire au principe même de la raison et ce n\’est que pur orgueil et pure illusion de l’esprit. Cela veut dire que je connaissais l\’argumentation de chacun de mes interlocuteurs avant même de commencer à discuter avec eux ! Il ne faut pas avoir peur de changer d\’avis. Bien que, quelqu\’un à toujours raisons jusqu\’à preuve du contraire.J\’ai très apprécié, les différentes références que tu as indiqué. C\’est un travail minutieux et sérieux, que les différents commentaires doivent aidés, à ta démarche citoyenne. Mais ne sois pas si fermé à l\’idée de devoir changer d\’avis. Cela voudrais dire que tu en maîtrise tous les aspects. ouhahou !! Ainsi donc, merci à toi pour permettre cet espace de discussion et du travail réalisé.

  13. Philippe dit :

    Merci pour ce commentaire. J’apprécie les compliments ! J’allais dire avec le sourire : continue ! Maintenant je vois bien que nous n’avons pas tout à fait le même point de vue, puisqu’il est évident, si je t\’ai bien compris, que tu penches pour le non ! Avant toute chose, c’est un choix que je respecte.Sur ce sujet, et en espérant ne pas te paraître trop fermé, (!) je voudrais te dire 2 ou 3 choses : Il n’est pas vrai que renégocier soit facile. Comment renégocier et surtout qui va renégocier (le non est avant tout anti européen, c’est Lepen qui va renégocier, de Villiers, Buffet ou Chevènement ?) Pour dire cela, il faut déjà ignorer les avancées de ce texte et plus encore, CE QU’ELLES ONT COÛTE, en compromis, en négociations pour mettre l’ensemble des pays d’accord ! Amis ou adversaires, français ou étrangers, le concert de louanges envers VGE après son travail a été unanime…Croire que l’on aura mieux, c’est refuser les 35 h au motif que l’on peut obtenir les 33 ou 32h ! Il arrive un moment où les choses ne sont plus possibles, tant du fait des réalités économiques que du fait de LA VOLONTE DE NOS PARTENAIRES, que l’on a trop tendance à oublier. Au passage, quand on me dit on peut renégocier, j’ai tendance à entendre : « Nous les Français, sommes plus malins que les autres. On a dit non, non pas contre l’Europe mais pour améliorer ce texte ! Sans nous, vous, les européens, auriez été faits marrons ! » J’admets que l’on pense que ce texte ne soit pas bon, mais dans ce cas, me dire pourquoi. Une fois encore, affirmer « on pourra le renégocier et vite » ne repose sur rien. C’est un peu comme si je te disais ; tu peux te suicider, je sais que le paradis existe ! En attendant, c’est toi qui prends le risque !Je voudrais aussi savoir quels sont les projets dont tu parles auxquels on a dit non et qui nous auraient fait avancer ? À ma connaissance, le seul exemple préexistant, c’est le projet de défense européenne intervenu avant le Traité de Rome. La France a dit non (de mémoire je crois que c’était un vote du Parlement) ….on n’en a jamais plus reparlé ! Ce qui pour moi semble évident c’est que si le texte est rejeté, on ne le renégociera pas, du moins en profondeur. Imagine un instant que ce soit le cas, on le renégocie ! Super ! La France est ravie. Bravo, les tenants du non avaient raison. On arrive à signer un meilleur traité (on est dans le fantasme mais bon !) Et là, les Anglais, les Suédois ou les Polonais trouvent que ce texte ne leur convient pas. Ils le trouvent pas assez libéral, trop social ! Ils votent non ! On renégocie encore ? ? Je voudrais juste te montrer le côté irrationnel de « on peut renégocier » !! Si le texte est rejeté, il y aura une crise. Il faudra alors prier très fort pour qu’elle ne s’accompagne pas d’une crise économique (je bosse pour le théâtre – avec bonheur – mais j’ai une formation de juriste et d’économiste. Je sais que l’économie est une question de confiance, un domaine ou tout est complexe et fragile.) Une crise politique qui ne devrait pas empêcher que le texte soit voté dans les autres pays. Si le non français est contagieux, on pourra dire adieu à la constitution. Si, par contre, les autres pays l’entérinent, on le représentera, (je suppose) sous cette forme, un peu plus tard, à une seconde ratification des Français. Dans les 2 cas, soit on perd la Constitution, soit on perd un temps précieux. Dans les 2 cas, on ne gagnera rien ! Je ne suis pas fédéraliste. J’aime mon pays. Je crois comprendre relativement bien les rouages politiques et économiques. Je n’écris pas ceci pour endoctriner quiconque ou encore par intérêt partisan. Je l’écris parce que je le crois. Profondément. Maintenant, comme tu le disais, chacun fera selon sa conscience. Si j’ai pu te convaincre, ne fusse qu’un peu, j’en serais heureux. Dans tous les cas, je suis ravi de ce dialogue !

  14. Cornelius dit :

    je tiens juste à rappeler qu\’ici nous ne votons pas pour un intérêt proprement personnel mais nous vontons afin de mettre en accord 25 pays dont les désirs et les volontés sont divergeantes: donc bien sûr que nous pourons trouver des arguments non-favorables à notre beau pays, mais pensez bien que les 25 trouverons toujours des points sur lesquels les choses n\’auront pas de réponse dans l\’immédiat…je tiens aussi à rappeler aux partisants du non, qu\’il ne faut pas confondre constituion et loi: nous votns ici pour un fonctionnement commun, dans lequel se trouve effectivement certaines grandes directions de loi (tel que l\’interdiction de légaliser la peine de mort, etc) mais les lois que vous désirez seront à voir suite à la constitution (si tu voudras te mettre un tampax dans les fesses alors fais une pétition ou un projet de loi, mais ceci d\’à pas à entrer dans le système constitutionnel). pour terminer sur ceux qui nous disent (à nous partisants du oui) : proposez quelque chose, je ne peux que leur répondre que ce n\’est pas à nous de proposer des choses (nous la voulons cette constituion) mais à ceux qui n\’en veulent pas, car nous n\’avons ici à ce que je sache rien d\’inacceptable dans cette constitution; il y a des concessions et des avancées, mais rien de quoi bloquer notre volonté commune d\’avancer dans cette construction européenne…sur ce, n\’ayant pas la chance de pouvoir aller voter dans la ville où je suis inscrit, je me rend à la mairie pour entamer une procédure de vote par proccuration…merci pour la parole.

  15. Magali dit :

    reponse a Kryptomoi aussi partisanne du non, je veux une constitution, mais surtout pas une constitution comme celle là.Je veux une constitution qui soit lisible, sans ambiguité, et comprehensible apt ous les citoyens européens (c\’est la moindre des choses pour une constitution tout de même). celle si est incomprehensible pour le commun des mortels, totalement ilisible, floue et ambigue. dans chaque article il y a 3 vérités. Ce qu\’il semble dire, ce que l\’on fera dire, et l\’article de la page suivante qui l\’annule. désolée rien que pour çà, sans entrer des des polemiques de fond, çà sera NON. Personnellement, je ne comprend pas le technocrate comme langue, le français oui, l\’anglais pas trop mal l\’espagnol et l\’italien un peu, le technocrate bruxellois pas du tout. La dessus je pense m\’exprimer au nom de la majeure parie des citoyens européens. Donc c\’est NON, NON et encore NON.Cette constitution une fois adoptée est irreversible, nous allons etre gouvernés par des comissions, avec un parlement aux pouvoirs inexistants. Un bel obscurantisme en puissance. et je ne rentre toujours pas dans le fond. Le fond du probleme c\’est voulez vous de l\’Europe actuelle, aggravée par la constitution ? ou voulez vous autre chose ?Moi je sais ce que je veux…. Ces valeurs là ne sont pas le miennes, c\’est NON voilà, merci de votre attention

  16. Unknown dit :

    merci de m\’avoir eclairer moi qui suis inculte en politique!

  17. Unknown dit :

    Pourquoi autant d\’acharnement aussi bien à droite qu\’à gauche ? Pourquoi la Pologne qui reçois des subventions européenne achète des avions américains ? Pourquoi monsieur Strauss Kahn (gauche caviar, plus libérale que lui tu meurs) est aussi excité par le oui ? Pourquoi Chirac se défait de la responsabilité de la nouvelle constitution, il aurait bien pu ne rien nous proposer, aurait-il une conscience ? Comment des artistes à la ramasse ont-il bien pu se faire emmener dans quelque chose qui les dépassent dans des réunions politiques ? Lors du débat avec les 80 jeunes, Chirac à bien dit que nous devrions travailler hors de nos frontières, ou en Pologne pour 400€ ? Pourquoi un traité aussi technocratique, faut-il un Da Vinci Code aussi pour comprendre le traité ? Pourquoi il y\’a t-il autant d\’hypocrites chez les cadres dirigeants sur l\’avenir de nos emplois. Pourquoi nos entreprises délocalisent pour exploité la misère européenne. Alors je suis idiot et je vote Oui ou je suis prudent et je vote Non. Et dire qu’il faut dix ans pour re-pondre un torchon aussi compliqué que ça, pas étonnant avec des E.N.A. ( d’ailleurs ENA à l’envers ça fait ANE). Donnons cette tache à des gens qui savent ce qu’est gagner de l’argent pour vivre… .

  18. Philippe dit :

    Je voudrais répondre à Kaelvin ici puisqu\’il n\’a pas d\’adresse blog. Plus on creuse cette constitution et plus le doute est permis, je l\’admets. Permis en sachant tout de même que rien n\’est simple et que l\’on ne construit pas uniquement avec de grands principes généreux. Rien n\’est simple parce que, par exemple, en tant que consommateur, on préfére souvent un produit étranger moins onéreux que le même produit local 40% + cher. Dans ce cas, a-t-on le sentiment d\’exploiter la misére européenne ou mondiale ??? D\’autre part, développer ces pays, c\’est créer pour demain des clients pour nous, pas uniquement des concurrents….ne simplifions pas ! La question qu\’aujourd\’hui je me pose est : comment atténuer les dérives de l\’Union ? Comment rendre l\’Europe plus démocratique, plus sociale mais aussi, l\’un ne va pas sans l\’autre, plus compétitive. On ne fait pas du social sans être riche, et cela on a trop tendance à l\’oublier….!! Voter non, cela va-t-il nous aider à aller dans ce sens ? Comment en être sûr ? J\’entends les partisans du non dirent pis que pendre de la concurrence, mais on est pas en économie socialiste !!!! Du reste, le socialisme ce fut la faillite et c\’est fini. Pourtant cette évidence échappe encore à certains. La concurrence est indispensable, elle est naturelle. Enfin, Il faut comprendre que dire non, c\’est toujours facile…rien n\’est plus simple d\’ailleurs. Construire, par contre, est loin d\’être évident !

  19. Mélanie dit :

    Merci beaucoup pour cette information concernant l\’article du Monde! C\’est très gentil de ta part, et je suis ravie de voir que certains utilisent le net à (selon moi bien sur) bon escient, à savoir l\’information, l\’échange et la communication.Je viens de terminer la lecture de cet éditorial que tu me conseillais de lire, et j\’en ressors encore plus convaincue. Pour une seule et unique raison: dimanche 29 mai, on me demande de dire oui ou non à un texte particulier. Tout le battage fait autour constitue une des raisons de mon non: il ne devrait pas s\’agir ici de voter pour ou contre un parti français, d\’exprimer un désaccord national infantilisant (genre le bébé français qui fait sa crise nerf face à son papa-président), ni même de voter pour ou contre un renforcement du pouvoir européen face aux Etats-Unis!! Il apparait malheureusement que ce soient là certains des enjeux inhérents à ce référendum, et je trouve ça plus que dommage! La question de la décentralisation ne me concerne pas (de fait, elles ont déjà lieu depuis belle lurette: nul besoin d\’un traité pour ça!), la question de la crédibilité de la France encore moins (je n\’ai pas été personnellement consultée pour écrire cette constitution, en revanche on me demande aujourd\’hui de dire ce que j\’en pense!)! Je suis archi pour un élargissement des frontières (comme je te l\’ai dit dans mon précédent commentaire, je serais favorable à un abolissement total de ce concept!). Malheureusement, il est évident que sur chaque question précise, tout est mélangé, et les amalgames déplaisants et déplacés se multiplient (j\’ai entendu des gens dire qu\’ils voteraient non au référendum pour éviter que la Turquie ne rejoigne l\’Europe!!! Véridique!!)…. Je trouve ça scandaleux et insultant que certains politiques osent affirmer : "qui vote non au référendum est contre l\’Europe!" Alors, devant l\’impossibilité de prendre en compte tout le tenants et aboutissants (je ne suis après tout qu\’une modeste citoyenne, qui n\’a effectivement pas idée de toutes les conséquuences internationales de ce qui est en train de se produire), je m\’en tiens à la question que l\’on m\’a posée: pour ou contre l\’application de ces articles en particulier?

  20. Mélanie dit :

    Je me permets de rajouter un mot, venant de lire ton commentaire ci-dessus:- je pense que toute forme d\’amalgame et de généralisation est dangereuse: il n\’y a pas que les partisans de la gauche qui votent non, et pas que pour les raisons que tu mets en avant… Pour ma part, s\’il faut vraiment choisir, je serais plutôt de droite, je pense comme toi en effet qu\’on ne peut faire de social en occultant la compétitivité… D\’autre part, dans la mesure où chacun est différent, il est normal que les arguments se croisent, et même parfois se contredisent! C\’est valable pour les partisans du oui également! Ne faisons pas de gueguerre entre nous, pour le oui ou pour le non, nous sommes tous dans le même bâteau…- pour finir, tu dis qu\’il est facile de dire non, je me contenterais de laisser méditer ceci: le mot "non" ne serait-il pas au contraire un des mots les plus difficiles à dire…?

  21. regisb37 dit :

    Cela fait maintenant au moins 3 semaines que les arguments de toutes sortes sont échangés, que les articles les plus divers ont été écrits, que l\’on a expliqué les apports du texte, sur les plans institutionnel, libertés publiques, avancées économiques, politique étrangére….et chaque fois on entend : mais qu\’est ce que vous proposez ? Ce qui, chez les partisans du non ne manque pas de piquant : on dit non sans trop savoir à quoi !!! La réponse est non, quelle est la question ? Mais passons ! La couleur des rideaux ne plait pas, détruisons la maison ! Et surtout demandons des meilleurs salaires, pas de chômage, plus aucune délocalisation….et du soleil tous les jours, sans quoi, on vote non ! Dans le même ordre d\’idées, il est vrai que Lepen, de Villiers, Buffet et consorts nous ont toujours habitués à avoir un discours intelligent, subtil, balancé et surtout….FAVORABLE à la modernité de notre pays….!! …..etc…Publié par PhilipArtisthea (http://spaces.msn.com/members/artisthea/) – 2 mai 16:26salut Mr !tu es passé a la maison ce soir !tu vois, le texte audessus, de toi ! je le lisais et je me disais que tu avais oubliais toute cette gaucheoubliée, celle qui n\’est pas sous la houlette de Hollande !! Et qui fait que la France à dit non, non, non.Cette gauche qui veut du social en France comme en Europe….Bien sur, il y a les extrémes. Il y a toujours les extrémes. slt.Crois tu que Chirac soit un vrai libéral ? Chirac est un égal à Hollande, tout au plus dans l\’instrument " mondialisation " !!! Tu fais comme tu le souhaite pour le monde de demain à titre individuel mais perso, à titre collectif, je veux une planéte qui ne perde pas la boule sur un terme " mondialisation " liée au capitalisme effréné. ciao.

  22. regisb37 dit :

    Mais sinon, trés bien ton blog ! tu dois en voir desspectacles… 😉

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