La dernière nouvelle de Stefan Zweig restituée avec délicatesse et subtilité par André Salzet. Du grand art !
Exilé au Brésil en 1941 pour fuir l’hitlérisme, Zweig travaille sur sa dernière œuvre, peu de temps avant de tirer sa révérence au monde, l’année suivante. Pour son ultime ouvrage, il a recours à la nouvelle, format qu’il affectionne et qui aura marqué toute son oeuvre. Dans ce récit, superbe, émouvant, intensifié par un style précis et précieux, se mêlent, tout à la fois, symboles, références à l’époque terrible et éléments autobiographiques.
Sur un paquebot effectuant une longue traversée, un voyageur, apercevant le champion du monde d’échecs n’a de cesse de jouer une partie contre lui. La rencontre parvient à se faire, mais, comme il se doit, il lui est impossible de seulement inquiéter l’homme qui maîtrise si bien son art, jusqu’à l’arrivée d’un personnage énigmatique, qui, contre toute attente, parvient à lui damer le pion. Cet étrange vainqueur explique alors d’où provient son incroyable adresse au jeu. Histoire dans l’histoire, l’auditeur apprend que, martyrisé par les nazis, cet avocat viennois a pu échapper à la folie en trouvant refuge dans les échecs.
Lutte contre la barbarie, combat contre soi-même, apologie de l’esprit et de la culture, le texte porte en lui les thèmes chers à l’univers de Zweig qu’André Salzet connaît parfaitement. Sans aucun décor, mais avec un jeu sobre d’une intensité remarquable, il parvient à nous faire découvrir des aspects inattendus d’une œuvre pourtant célèbre. L’émotion devient palpable. Pas étonnant qu’au final, les spectateurs enthousiastes n’aient de cesse de lui manifester leur reconnaissance.
Philippe Escalier
Lucernaire : 53 rue Notre-Dame-des-Champs 75006 M° Vavin – jusqu’au 30 avril du mardi au samedi à 20h & dimanche 17h – 01 45 44 57 34
SENSITIF 
malheureusement je viens pas pour vous parlé de votre article mais de votre profession car le journalisme ou du moin la camera est devenue une veritable passion je reve de pouvoir exercé se travaille plus que passionnant si jamais passé sur mon blog.je vous atten avec impatience signé waterdestroy l\’envoyé du diable !!!!!!!hi hi hi !!!
Passionné de Théâtre, j\’ai pris connaissance de ton billet sur ce spectacle et je t\’en remercie d\’avance. Il y a aussi un autre spectacle que je trouve plutôt sympathique, mis en scène par Jacuqes Dravel… mais je me rappelle plus du titre de la pièce 😦 Je te donnerai plus d\’éléments si tu le souhaites. Arno
Bonjour, si tu veux parler de Love, Valour Compassion, je l\’ai vu en effet et j\’hésite à le mentionner. Ce n\’est pas un bon spectacle, je l\’ai trouvé froid, avec des situations plaquées, artificielles, seules les situations comiques sont réussies, mais elles ne sont pas nombreuses. Vraiement, pour moi, cela n\’a rien à voir avec le théâtre….en plus c\’est très racoleur ! Philippe
Le gard est sorti du moyen-âge , il a son net-passport.
Welcome in the civilisation !
Salut !Tu n\’as pas de nouveaux articles mais je voulais répondre à ta question. Je n\’ai pas encore vu la pièce Love, valour & compassion mais on m\’en a dit que du bien… Je pense aller la voir prochainement ainsi que la pièce Tout Bascule avec Mercadier et Lejeune. Je travaille dans une boîte de prod de théâtre et toi ? A très bientôt ! Laisses-moi un com sur mon blog afin que je puisses te répondre.Arno
ce sera avec plaisir lors d\’un de nos passages a Paris nous vous tiendrons au courant malheureusement il nous est difficile d\’organiser dans cette region un "stage" en effet lhebergement de pres de 160 personne ainsi que les repas et les concerts + salle de repetioions sur 5 jours ne sont pas facil a organiser trouver et meme a financer mais l\’idee est en projet vous serez donc tenu informer bien evidement.je met votre blog dans la liste des blogs de nos amismerci pour toutguillaume
Bonjour,J\’ai lu dernièrement la nouvelle, grâce à ton billet, et j\’ai bcp aimé.Et puis juste après j\’ai lu un autre livre "ma religion c l\’amour" de Guy Gilbert. RDV sur mon blog
coucou toi …bon courage pour "la reprise"=@)zibous bouh …